ATTENANT, ANTE, part. prés., adj., prép. et adv.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1360-70 subst. « parent » (
Baudouin de Sebourc, éd. Bocca, IV, 612 ds T.-L. : Ot trenchie l'oreille, voiant ses
atenans) − mil.
xives.
ibid.;
2. 1395 adj.
atenant de « contigu à » (
Voyage de Jérusalem du seigneur d'Anglure, éd. F. Bonnardot et A. Longnon, 98,
ibid. : près d'icelle premiere pierre est une chappelle
atenant de ladite eglise de Nostre Dame); 1690 adv. « à côté » (
Fur.); ,,rare`` d'apr.
Ac. 1835; 1690 prép. « à côté » (
Fur.) ,,cet emploi vieillit`` d'apr.
Ac. 1835; 1690 loc. prépositive
attenant de « à côté de » (
Ibid. : [...] tout
attenant de mon mur) ,,sorti de l'usage`` d'apr.
Rob.
Part. prés. adjectivé et substantivé de
attenir*, employé aussi comme adv. et prép.; attesté en lat. médiév.
attinens au sens 1 « celui qui est proche, lié » (1161,
Chartae ordinis Teutonici, 3, p. 3, 14 ds
Mittellat. W. s.v., 1149, 67); au sens 2 « contigu à » (876-87,
Diplomata Karlomanni, fillii Ludowici Germanici 16,
ibid., 1149, 53).