ATTELÉE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1530 « nombre de bêtes nécessaire pour tirer une charrue » (
Palsgrave, 279 ds
Gdf. Compl. : Teme of a plough or oxen −
atellee); 1557 plus gén. « attelage » (
Des Masures,
Eneide, VI, p. 301 ds
Hug. : Et si avoit jà l'Aurore tandis, Qui conduisoit sa vermeille
attelee, Au cours du ciel passé la mi-allee), sens demeuré dans les dial., notamment en pic. (
Corblet), wallon (
Haust : atèlêye), norm. (
Moisy), ang. (
Verr.-On.);
2. « temps pendant lequel les bêtes de trait son
attelées, portion de journée de travail » dial. pic. (
Corblet; Jouanc.), lorr. (
Zeliqzon : ètalaye), norm. (
Delboulle,
Glossaire de la vallée d'Yères, Le Havre, 1875, p. 25 ds
Littré); du Centre (
Jaub.).
Dér. de
atteler*; suff.
-ée*.