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ATROPHIER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1572 méd. en constr. adj. atrophié « amaigri, qui dépérit » (Paré, Œuvres, 1. 7, chap. 12, éd. Malgaigne, Paris 1840, t. 1, p. 448a : Lorsque la partie affligée de paralysie demeure atrophiée [...] c'est mauvais signe), attest. isolée, repris dep. 1800, Boiste; av. 1845 s'atrophier « diminuer de volume » (Ferrus ds Besch. 1845 : La queue du tétard s'atrophie lorsqu'il va devenir grenouille); Besch. 1845 note ,,ce verbe, très-usité dans la pathologie, est omis dans tous les dictionnaires``; b) 1611 méd. subst. (cotgr.), attest. isolée; repris dep. 1832, Raymond, Dict. gén. de la lang. fr.; 2. 1840 fig. « diminuer, perdre de l'importance » (P. Leroux, De l'Humanité, p. 679 : ... cette idée [religieuse] s'atrophiait et mourait chez les saducéens). Dér. de atrophie*; dés. -er. [Cf. le m. fr. atrophe « celui qui dépérit » (1564, Rab., Cinq. l., ch. XX ds Gdf. Compl.), du gr. α ́ τ ρ ο φ ο ς « qui dépérit, épuisé » (Plutarque, M., 912 ds Bailly)].