ATROPHIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1538 méd. (
J. Canappe,
14elivre de la méthode thérapeutique Galien ds
Fr. mod., t. 18, p. 270 [sans attest.]); 1550 (
H. Fierabras,
Méth. chir., 3
elivre ds
Quem. : Dispepsia ne cause point
atrophie, mais cacotrophie);
2. av. 1847 « perte ou affaiblissement notable de quelque faculté » (Fr. Soulié ds
Lar. 19e: cette
atrophie morale du notaire).
Empr. au b. lat.
atrophia « consomption » méd. (
Caelius Aurelianus,
Chron., 2, 1, 7 ds
TLL s.v., 1107, 9); lui-même empr. au gr. α
̓
τ
ρ
ο
φ
ι
́
α « dépérissement » (
Aristote,
Probl., 8, 9, 2 ds
Bailly).