ATOURNER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Mil.
xies. « préparer, disposer » (
Alexis, st. 28, éd. G. Paris et L. Pannier : A tel tristor
atornat son talent);
ca 1200 au part. passé « (d'un homme ou d'une femme noble) vêtu, paré » (
Continuations Perceval, éd. W. Roach, II, v. 3709) −
xvies. ds
Hug. (obj. matériel); signalé comme extension de sens par
Lar. 19e;
2. 1155 pronom. « (d'une pers.) s'habiller, se parer » (
Wace,
Brut, éd. Arnold, 1997 ds
Keller, p. 59b : De reials vestemenz
s'aturt), qualifié de ,,vieux mot`` et de ,,hors d'usage dans le sérieux`` par
Fur. 1690; ,,ne se dit (...) qu'en plaisanterie`` d'apr.
Ac. 1718;
cf. 1648 (
Scarron,
Virgile travesti, VI, 7 ds
Dict. hist. Ac. fr. : Aussitôt qu'il eut discerné Ce prince si mal
atourné [...] Mon cher Déiphobe, ha vraiment Te voilà bâti plaisamment).
Dér. de
tourner*; préf.
a-1*, dés.
-er.