ATERMOYER, verbe.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1
erquart
xiiies. trans. « renvoyer à un terme plus éloigné » (
Reclus de Molliens,
Miserere, CCXXII, 5 ds
Gdf. Compl. : Contre chelui le mors s'avanche Ki ses pekies si
atermoie), attest. isolée; repris ds
Lar. 19e; 1604 dr.
attermoyer (
Disc. d'un usurier de Remilly, 16 may ds
Gdf. Compl.); ,,vieilli`` d'apr.
Ac. 1932-35; 1864 emploi absolu « user de délais, retarder » (
V. Hugo,
W. Shakesp., p. 72 ds
Rob.);
2. 1571 pronom.
s'atermoyer [sens peu clair] (
Belle-For.,
Secr. de l'agr., p. 309 ds
Gdf. Compl. : Les fermiers et laboureurs laissans leurs maistres
s'atermoyent a celle saison de l'annee); 1694 dr. (
Ac. :
S'atermoyer [...] s'accommoder avec ses creanciers à certains termes de payement, par delà les termes qui sont escheus); ,,inus.`` d'apr.
Boiste 1808.
Dér. de l'a. fr.
termoier, termiier (lui-même dér. de
terme*) « tarder, ajourner » (fin
xiie-début
xiiies.
Aymeri de Narbonne, Richel. 24369, f
o58 v
ods
Gdf. : Tu me rendras Fourre sanz termiier) et « vendre à terme » 1270-85 (Ph.
de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis, LXVIII, 8, Beugnot,
ibid. : Quant aucuns est en mariage, et se conscience le reprent qu'il ait aucunne coze mal aquise par uzure, par termoier, ou en autre maniere); préf.
a-1*.