ATERMOIEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [1605
Hernandez de Santiago,
Considérations I, 339, d'apr.
Fr. mod., t. 5, p. 70]; 1609 dr.
attermoyemens « délai accordé à un débiteur par ses créanciers » (
Recueil général des anciennes lois françaises, édit. mai 1609, éd. Isambert et Taillandier, Paris 1829, t. 15, p. 351 : Defendons aussi à ceux qui sont véritablement créanciers [...] de faire aucuns accords, contrats ni
attermoyemens ausdits banquerouttiers et leurs entremetteurs, mais les poursuivre par les voyes de justice); forme
atermoiement dep.
Ac. 1740;
atermoîment ds
Ac. 1798 et 1878;
2. 1848 p. ext.
atermoiement « délai, action de différer » (
Chateaub.,
Mém. O.-T., 4, 9 ds
Rob. : D'un autre côté, on tire de l'extrême jeunesse des raisons d'
atermoiements; quand on a beaucoup de temps à dépenser, on se persuade qu'on peut attendre).
Dér. du rad. de
atermoyer*; suff.
-ment1*.