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ASTÉRIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1495 minér. asterice « pierre qui produit certains effets de lumière » (Corbichon, Trad. des Propriet. des choses de Barthelémy l'Anglais, XVI, 17, éd. 1485 ds Gdf. : Astérice est une pierre blanche qui a une lumière enclose dedens soy ainsy comme une estoile qui va parmy elle et fait les rais du soleil apparoir blans); 1742 astérie (Dezalliers d'Argenville, L'Histoire naturelle éclaircie, 485 ds Quem.); 2. [1729 zool. « étoile de mer » (ds Dauzat 1969, BL.-W.5)]; 1754 asterias (Aubert de La Chesnaye, Système naturel du règne animal, t. 2, p. 267 ds Fr. mod., t. 23, p. 300 : Asterias, ou étoile de mer, dont le corps est étoilé ou à rayons); 1771 astérie (Catholicon, Dict. univ. de la langue françoise, éd. par Johann Joseph Schmidlin, Hambourg). 1. asterice, sans doute empr., par l'intermédiaire d'une forme latinisée, au gr. tardif α ̓ σ τ ε ρ ι κ ο ́ ς, η ́ (Theologumena Arithmeticae, 37 ds Liddell-Scott); astérie empr. au lat. asteria, -ae employé par Pline comme nom de pierre précieuse (Nat., 37, 131 ds TLL s.v. asterius, 949, 41); 2 adaptation d'apr. les noms avec suff. -ie* du subst. gr. α ̓ σ τ ε ρ ι ́ α ς « poisson à la peau étoilée » (Philyllios, I, 2 ds Liddell-Scott).