ASTROLOGIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1250 « étude des astres, spécialement de leur influence sur la destinée des hommes » (Ph.
Mousket,
Chronique rimée, éd. Reiffenberg, 1836, vers 9772 :
Astrologie sietme di Ki des estoiles, tout de fi, Nos moustre le cours et l'afaire, Et la cose couvierte esclaire, Et si fait bien detierminer Comment on peut adevener Des aventures les regars, Quant uns afaires est espars); 1549
astrologie judiciaire (
Calvin,
Advertissement contre l'astrologie qu'on appelle judiciaire, Genève);
2. 1370 « étude des astres, synon. de astronomie » (
Oresme,
Ethiques, 33 ds
Gdf. Compl. : Aussi est il de plusieurs sciences comme de
astrologie) −
xvies. ds
Hug.
Empr. au lat.
astrologia « étude des astres, astronomie » (
Cicéron,
De orat., 1, 187 ds
TLL s.v., 965, 73); synon. de astrologie, en b. lat. (
Tertullien,
Idol., 9,
ibid., 966, 44). Le lat. est empr. au gr. α
̓
σ
τ
ρ
ο
λ
ο
γ
ι
́
α « astronomie » (
Xénophon,
Memorables, 4, 7, 4 ds
Liddell-Scott) « astrologie » (
Sextus Empiricus,
Adversus Mathematicos, 5, 1,
ibid.). Pour les rapports entre
astronomia et
astrologia et les deux accept. de
astrologia, cf. Isidore,
Orig., 3, 26 ds
TLL s.v., 965, 59.