ASTROLABE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1155
astrelabe « instrument dont on se servait pour mesurer la hauteur des astres au dessus de l'horizon » (
Thèbes, éd. L. Constans, [1890], 4760 ds T.-L. : Une verge ot Geometrie, Un
astrelabe Astronomie); 1532
astrolabe «
id. » (
Rabelais,
Pantagruel, IV, 63 ds
Dict. hist. Ac. fr. : Epistemon regardoyt par son
astrolabe en quelle élévation estoyt le pôle).
Empr. au lat. médiév.
astrolabium «
id. » (
ixe-
xes., Anonymus,
Geom., I, 3, 5 ds
Mittellat. W. s.v., 1112, 11), lui-même empr. au gr. α
̓
σ
τ
ρ
ο
λ
α
́
ϐ
ι
ο
ν ou α
̓
σ
τ
ρ
ο
λ
α
́
ϐ
ο
ς «
id. » (littér. qui saisit [λ
α
μ
ϐ
α
́
ν
ε
ι] par l'esprit les astres) » (
Ptolémée,
Géogr., 1, 2, 2 ds
Bailly).