ASTRICTION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1337 dr. « obligation à laquelle on est astreint » (
Roisin, ms. Lille 266, f
o300 ds
Gdf. : Les savons yestre estrains et obligies a che laquelle
astriction et obligation tourne et redonde a no pourfit) − 1479 (
Cart. de Bourgogne, p. 955 ds
Gdf. Compl.);
2. 1538 (
J. Canappe,
14eLivre de la Méthode Thérap. ds P. Méd. 57, 579 [sans attest.]); 1550 méd. « action astringente » (
Paré,
De l'Anatomie, livre I, éd. J.-F. Malgaigne, Paris, 1840, I, 147 : pour luy porter [au ventricule] quelque petite portion de l'humeur melancholique, lequel est acide ou aigre, pour aucunement irriter la vertu appetitive, aussi de son
adstriction roborer le ventricule), seulement ds
Paré; repris par
Trév. 1752.
Empr. au lat.
astrictio, au sens 1, lat, médiév. (1185,
Charta Rhen. inf. I, 497, p. 349, 34 ds
Mittellat. W. s.v., 1109, 53); au sens 2 (en parlant d'une plante) (
Pline,
Nat., 27, 83 ds
TLL. s.v., 958, 47).