ASTHME, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1265
asme « angoisse » (
Couronnement Renard, éd. Méon, 1404 ds T.-L. : cil trop me[s] fet Qui sour autrui met nesun blasme Dont en la fin puist avoir
asme Nus prodom) seulement attesté fin
xiiies.;
2. xives.
asme « affection respiratoire » (
Trad. des Prouffitz champ., f
o61 v
ods
Gdf. Compl. : Et vault le poivre contre
asme froit, c'est a dire a ceulx qui ont courte alaine);
ca 1580
asthma (
A. Paré, XXV, 40 ds
Hug.); 1611
asthme (
Cotgr.);
3. 1
remoitié
xves. fauconn.
asma « essoufflement, difficulté respiratoire du faucon » (
Arteloque,
Fauconnerie, f
o91 ds
La Curne : Quand vous tirez un oiseau de la mue ne le portez pas par temps chaut, ... car par chaleur lui vient l'
asma).
Du lat.
asthma attesté au sens 2 (
Pline,
Nat., 25, 82 ds
TLL s.v., 950, 14), attest. unique d'apr.
TLL, empr. au gr. α
́
σ
θ
μ
α « essoufflement » (
Iliade, 15, 241 ds
Bailly) attesté au sens 2 dep.
Hippocrate (
Aph., 1248,
ibid.);
asthme, réfection orth. d'
asme, dont la prononc. s'est conservée.
DÉR. Asthmé, 1690 fauconn. (
Fur.).