ASSOUVISSEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1340 « achèvement » (
Archives JJ 72, f
o190 r
ods
Gdf. : Jusques a pleine garentie et entereign accomplissement et
assouvissement de ladite franchise) − 1559 (
Amyot,
Theag. et Car., 1 ds
Gdf.);
2. ca 1575 « fait d'assouvir, contentement, satisfaction » (
A. Paré,
Dédic., éd. Malgaigne ds
Littré : Le venin desquels [envieux] j'ay desjà senty, et croy qu'encore l'envie n'a pris son
assouvissement).
Dér. du rad. du part. prés. de
assouvir*; suff.
-ment1*; le croisement de
assouvir et
assevir est à l'orig. de l'emploi de la forme
assouvissement au sens 1 en a. fr.;
cf. assevissement « achèvement, perfection » (
Eust. Deschamps,
Poésies, MSS. p. 190, col. 2 ds
La Curne t. 2 : Je ne puis trop longuement Loer vostre douce figure, En laquelle a fourni Nature Tout son noble assevissement).