ASSOUPISSEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1531 « action de s'endormir » (
Du Guez,
Grammaire, 906, Génin ds
R. Hist. litt. Fr. t. 2, p. 264 : The desyre to slepe, l'
assoupissement); 1556 « état de celui qui est endormi » (
Le Blanc,
Cardan, f
o9 v
ods
Gdf. Compl. : En sautant, le grand
assopissement est rompu); 1689, 12 oct. méd. « état voisin du sommeil » (M
mede Sévigné,
Lettres ds
Dict. hist. Ac. fr. : La fièvre de ce pauvre chevalier s'est relâchée et lui a donné un jour de repos. Cela ôte l'horreur d'une fièvre continue avec des redoublements et des suffocations, et des rêveries, et des
assoupissements, qui composent une terrible maladie); 2
emoitié
xvies. fig. (
Haton,
Mém. I, 44 ds
Gdf. Compl. : La France avoit prins ung peu d'
assoupissement par le benefice de la treve faicte l'an passé).
Dér. du rad. du part. prés. de
assoupir*; suff.
-ment1*.