ASSOIFFER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1607
assoiffé part. passé adj. « qui a soif » (
Montlyard,
Mythol., 533 ds
Quem. : Et dit-on que la ou il fut blessé sourdit une fontaine de laquelle on voyoit couleur du sang tous les ans au mesme jour qu'il fut tué; ainsi le tesmoignent ces vers de [intus] Calaber : Qui sanguin va baignant la province
assoifvée), attest. isolée; 1856
id. fig. « qui désire ardemment » (
Baudelaire,
Histoires extraordinaires, trad. d'E. Poë, XVIII : celui [Poë] qui ... avait ... trouvé des procédés inconnus pour étonner l'imagination, pour séduire les esprits
assoiffés de Beau, venait de mourir en quelques heures dans un lit d'hopital); 1864
assoiffer fig. « donner le désir de qqc. »,
supra ex. 3; 1888 propre « donner soif » (
Verlaine,
Amour).
Dér. de
soif*; préf.
a-1*; dés.
-er.