ASSIMILATEUR, TRICE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Adj. a) 1626 méd. [
faculté]
assimilatrice (
G. Bachot,
Erreurs pop. touchant la médecine et regime de Santé, B. Vincent, Lyon, pp. 21-22 : Je responds que par la coustume, qui est un temperament acquis par une longue habitude, fait que la nourriture se convertissant en la substance de la partie pervertit & bonifie la mesme trempe naturelle : ainsi les ladres changent de peau par l'usage des serpents & des viperes, & les Morphées par la bonté d'un meilleur aliment fortifiant l'
assimilatrice [coutume ou faculté], remet le corps en une autre couleur), attest. isolée;
b) 1827 philos. (
P. S. Ballanche,
Essais de palingénésie sociale, dédicace, publ. p. Ch.
Dedeyan,
Lettres romanes, t. VII, p. 227 ds
R. Philol. belge Hist., t. 44, p. 989 : Oui, cette pensée intime, divinement
assimilatrice puise sa substance et sa force dans tout ce qui a été, dans tout ce qui est, dans tout ce qui doit être).
B.− Subst. 1860 « celui qui assimile »,
supra ex. 5.
Dér. de
assimiler*; suff.
-ateur (-eur2*
); suff.
-atrice (-ice*
).