ASSIÉGEUR, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − Début
xiiies. judéo-fr.
assijor « celui qui assiège, assiégeant » (Ms. hébr. Bâle Offentliche Bibl. der Univ., A. III. 39 ds
Levy, p. 110);
ca 1290 milit. fr. comtois
essoigeour «
id. » (
J. de Priorat,
Liv. de Vegece, B.N. 1604, f
o62a ds
Gdf. Compl. : Car dois la li
essoigeour Et es ars et es arbeletes Les mahaignent, tuent et blecent), seulement chez cet auteur; fin
xives.
assegeur (
Froissart, II, 54 ds
IGLF Litt. : Li rois englès avoit assegiet le bonne cité de Tournay [...] Et l'avoient li
assegeur telement environné de tous costés, que riens ne leur pooit venir, entrer ne issir, qu'il ne fust tantost hapés et perceus); 1530
assiegeur (
Seyssel.,
trad. de Diodore, III, 30 ds
Hug. : Ils lappelloient Polyorceta qui est autant a dire en Grec comme
assiegeur et expugnateur des villes) − 1660,
C. Oudin,
Tresor des deux lang. esp. et fr., mentionné de nouveau ds
Littré Suppl. 1877.
Dér. de
assiéger*; suff.
-eur2*.