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ASSIÉGER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100 milit. aseger (Roland, éd. Bédier, 476 : Si ceste acorde ne volez otrier, En Sarraguce vus vendrat aseger); 1174 assiegier (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. C. Hippeau, 5079 ds T.-L.); 1440-75 part. prés. substantivé « celui qui assiège » (G. Chastell., Chron., ch. XXIII ds Gdf. Compl.); 2. fig. xiiies. asijer « solliciter, tourmenter, accabler » (Dial. B. Ambr. ms. Epinal, ibid. : Asijez de miseres); a) 1536 (en parlant de choses) assieger (Calvin, Institution chrestienne, I, chap. 17, 10 ds Dict. hist. Ac. fr. t. 4, p. 88); b) 1565 « (en parlant de pers.) se presser autour de » d'où « importuner » (E. Pasquier, Recherches de la France, II, 10, ibid., p. 87); 3. xives. assegier « entourer, tenir enfermé dans » (E. Deschamps, Œuvres, publ. p. marquis de Queux de Saint-Hilaire, t. 4, p. 105 : Enfans lever et froit m'ont prins au piege. Assegier sui en la maison des champs : Mi bon ami, venez lever le siege); 1568 assieger (Garnier, Porcie, acte II, 490 ds Dict. hist. Ac. fr. t. 4, p. 88). Prob. empr. au lat. pop. *assedicare, dér. de *sedicare (siège*). Le lat. obsidere « assiéger » a pu l'influencer, mais son intervention n'est pas évidente; assiéger a, en effet, postérieurement à « faire le siège », signifié en a. fr. « asseoir, établir » (B. de Ste-Maure ds Gdf.), les deux notions étant extrêmement voisines : cf. le lat. class. adsidēre « être assis, placé auprès de » et « camper auprès de, assiéger ».