ASSERVIR, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Ca 1200 trans. « mettre dans l'état de servitude, réduire en esclavage » (
J. Bodel,
Saxons, XXVI ds
Gdf. Compl. : Ains i lairoit la teste que il
fust aservis); absol. début
xixes. (
P. L. Courier, I, 226 ds
Littré);
b) 1280-1300 «
id. » fig. (
G. d'Amiens,
Escanor, éd. Michelant, 10689 ds T.-L.);
2. ca 1275 réfl. « se soumettre à qqc. » (
J. de Meung,
Rose, éd. Fr. Michel, 15729,
ibid. : Tout
me voil a vous
aservir).
Dér. de
serf*; préf.
a-1*; dés.
-ir. Cf. lat.
adservire au sens 2, « s'asservir à, s'assujettir à » (
Cicéron,
Tusc., 2, 56 ds
TLL s.v., 872, 12).