ASPIRATION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1
ertiers
xiiies.
divine aspiration « inspiration divine » (
Moralités sur Job, éd. W. Foerster, 331, 9 ds T.-L. : par la repunse parole puet l'om entendre l'aparlement de la divine
aspiration [aspirationis]) −
xvies. (Rabelais ds
Hug.);
2. a) av. 1407 gramm. « manière de prononcer en aspirant » (
E. Deschamps,
Poésies mor. et hist., éd. G. A. Crapelet, 267 ds T.-L. : et n'est pas h proprement lettre, mais n'est que une
aspiracion sonnant selon la maniere des noms, ainsi comme se on vouloit dire hannequin ou hannote, qui sanz la dicte h n'aroit pas son plain son, ainçois diroit on annequin et annote);
b) xvies. « action d'attirer l'air extérieur » (
Palissy,
Les Abus des médecins ds
Dict. hist. Ac. fr.);
c) 1694 mécan.
(Ac.);
3. 1508-17 « action de porter son désir vers » (
Fossetier,
Cron. Marg., ms. Brux., I, f
o212 v
ods
Gdf. Compl. : H est non estimee lettre, mais est note de
aspiration).
Empr. au lat.
aspiratio, dep.
Cicéron, au sens 2 b (
Nat. deor., 1, 79, ds
TLL s.v., 838, 30); et au sens 2 a (
Id.,
Orat., 160,
ibid., 838, 69); au sens 1 lat. chrét., 197 (
Tertullien,
Apol., 22,
ibid., 839, 22); le sens 3 est dér. de
aspirer* étymol. 3.