ASPHYXIER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1791
asphyxié part. passé subst. (Fourcroy cité par
Guérin 1892 : Le plus sûr moyen de guérir les
asphyxiés, c'est de les porter au grand air et de leur faire respirer un gaz ammoniac comme stimulant); 1793
asphyxié part. passé adj. « étouffé par l'asphyxie » (Les Représentants à l'armée d'Italie au Com. Sal. p., 8
ejour du 2
emois de l'an II.-29 oct. 1793, Aul.,
Act. Com. de Sal. p., t. VIII, p. 115 ds
Brunot t. 10, 1, p. 66 : Le patriotisme est encore ici comme un corps
asphyxié qu'il faut rappeler à la vie. Les moyens révolutionnaires sont les seuls convenables et les seuls curatifs que nous sachions administrer); 1835 trans. et pronom. (
Ac. :
Asphyxier. Déterminer, causer l'asphyxie. La vapeur de charbon
asphyxie. Ce gaz les
asphyxia. Il s'emploie aussi avec le pronom personnel, et signifie, Se donner la mort au moyen d'une vapeur qui
asphyxie. Il a voulu
s'asphyxier); 1826, 15 mars, fig. (
Journal des Dames et des Modes ds
Quem.).
Dér. de
asphyxie*; dés.
-er.