ASPHALTE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca. 1160 « bitume solide, d'un noir luisant, qui se trouve à la surface de certains lacs » (
Eneas, éd. Salverda de Grave, 6496 ds T.-L. : Il ot del betumei d'
asfalte Al seeler la sepolture); 1488 «
id. » (
La Mer des Histoires, I, 150d, éd. 1491, cité par Vaganay ds
Rom. Forsch., t. 32, p. 14 : ceste mer morte qui aultrement nommée la mer du sel ou le lac de
asphalti et de cyment, separe Arabie et Judée);
2. 1866 « préparation destinée au revêtement des chaussées »
(Lar. 19e).
Empr. du b. lat.
asphaltus (transcription du gr. α
́
σ
φ
α
λ
τ
ο
ς « bitume ») 2
emoitié
ives.,
Pelagonius, 92 ds
TLL s.v., 828, 78.