ASPALATH(E), APALATH,(ASPALATH, ASPALATHE) subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Aspalath, 1605 bot.
aspalathe « genêt épineux » (
Le Loyer,
Hist. des Spectres, VIII, 1 ds
Hug. : Quelques parfums faits avecques saffran et autres drogues Aromatiques que Dioscoride escrit estre apportees de Syrie, comme l'
Aspalathe, qui est une espece d'arbrisseau espineux); 1751
id. (
Encyclop. :
Aspalath [...] cette plante, que quelques-uns appellent erysisceptum, est un gros buisson ligneux et épineux, qui croît le long du Danube, à Nifaro & à Rhodes. Les Parfumeurs s'en servent pour épaissir leurs parfums [...] M. Herman & d'autres pensent que l'
aspalath n'est autre chose que le bord du cytise : il nous vient de la Morée : il est résineux & fleurit à-peu-près comme la rose. On en fait cas à la Chine [...] Les anciens l'appeloient Rhodium lignum : mais on ne sait s'ils ont voulu dire que il venoit de Rhodes, ou qu'il avoit l'odeur de la rose).
II.− Apalath, 1762 (
Ac. :
Apalath. Plante qui s'emploie dans la Médecine, & pour les parfums) − 1866,
Lar. 19e.
I empr. au lat.
aspalathus «
id. » attesté dep.
Celse, 5, 24, 1 ds
TLL s.v., 798, 37;
cf. Pline,
Nat., 12, 110 ds
TLL s.v., 798, 38. Le lat. est empr. au gr. α
̓
σ
π
α
́
λ
α
θ
ο
ς « genêt épineux »,
Dioscoride, 1, 4;
André Bot. 44. II corruption de I.