ASARET, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Asoron, 1. xiiies. bot. « plante dicotylédone » (
Médicinaire liégeois, éd. J. Haust, p. 132, cité par A. Goosse ds
Fr. mod., t. 21, p. 221 : Une fuelh de ceste herbe Ke ons apelle
asoron);
2. 1694
asarum (
Corneille :
Asarum : petite plante qui a ses tiges fort courtes, anguleuses et tendres, ses fleurs sont en forme de clochettes et odorantes et sortent près de la racine parmy les feuilles qui sont vertes, rondes et pointuës par le bout).
II.− Asaret, 1789 (
Jussieu,
Genera plantarum : Asarum,
asaret, cabaret).
I 1, 2 empr. au lat.
asarum (
Pline,
Nat., 12, 47 ds
TLL s.v., 749, 59) lui-même empr. du gr. α
́
σ
α
ρ
ο
ν (
Dioscoride, 7, 9 ds
Bailly); v. aussi
André Bot. 1956, p. 43. II dimin. formé sur le rad. de I 2; suff.
-et*.