ARÉOLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1611 anat. « petite aire, petite surface » (
Andre du Chesne,
Controverses magiques, 632 ds
Quem. : cet art [la chiromancie] divise premièrement la paume de la main en certaines montagnettes,
aréoles et lignes, puis à chaque
aréole faict commander une planète); d'où
1. a) av. 1718 anat. (Dionis ds
Trév. 1740 : [...] Le mammelon est environné d'un cercle qu'on appelle
aréole); 1814-20
id. (
Nysten :
Aréole [...] cercle coloré qui entoure ... certaines pustules comme celles de la variole et de la vaccine);
b) 1823 astron. (
Boiste);
2. a) 1814-20 anat. (
Nysten :
Aréole [...] petits espaces que laissent entre eux les vaisseaux capillaires ou d'autres parties);
b) 1845 bot. (
Besch.).
2 empr. au lat.
areola « petite surface »,
Pline,
Epist., 5, 6, 20 ds
TLL s.v., 503, 81 au sens de « cour d'une maison »; le sens 1 s'explique par une confusion avec
auréole*.