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ARÈNE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1155 « sable » (Wace, Brut, 7670 ds H.-E. Keller, Le Vocab. de Wace, 32 b : Nes peüst pas nuls huem numbrer Plus que l'areine de la mer); xviies. emploi réservé à la lang. poét. (cf. Boileau, Art Poétique, Chant I, éd. A. Adam, 1966, Gallimard, p. 161 : J'aime mieux un ruisseau, qui sur la molle arene, [...] qu'un torrent débordé qui d'un cours orageux Roule plein de gravier sur un terrain fangeux); qualifié de ,,mot poëtique`` ds Rich. 1680; b) 1751 géol. (Encyclop. t. 1); 2. a) av. 1595 fém. plur. « amphithéâtre romain » (Montaigne, I, 49 ds Gdf. Compl. : Ils se pourmenoyent sus le theatre aux arenes); b) xiiies. sing. « espace garni de sable où se faisaient les jeux du cirque » (Vie de St Eustache en prose, éd. J. Murray, XXXV, 22). Empr. au lat. (h)arena attesté au sens 1 dep. Caton (Agr. 14, 3 ds TLL s.v. harena, 2528, 21), attesté pour désigner l'aire de sable où se déroulaient les courses dep. Virgile (Georg. 3, 195, ibid., 2530, 30) mais déjà employé par Cicéron pour désigner tout l'amphithéâtre et le spectacle (Tusc. 2, 46, ibid., 2530, 44).