ARSELETTE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1889,
Chanson de Labour (pays de Loire) citée par
A. France,
supra.
Orig. obsc., peut-être dér. de
arzel « cheval ayant les pieds de derrière et le chanfrein blancs », m. fr.
arsel en 1600 (
O. de Serres,
Théâtre d'Agric., IV, 10 ds
Hug. : La balzane du pied droit est bonne marque, le cheval qui l'a estant excellent, mais superbe et vicieux, il est appellé Arsel),
arzel dep. 1611 (
Cotgr.), prob. empr. à l'esp. de même sens
argel attesté seulement dep. 1607 (
Cor. t. 1, 262), de l'ar.
argal « qui a une tache blanche au pied » (
FEW t. 19, 10); suff.
-ette*.