ARRONDISSEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1458, avr. « état de ce qui est arrondi » (
Chirog., A. Tournai ds
Gdf. Compl. : Certain
arrondissement ou rabat, qui est, de present, en le pointe du mur de la maison dudit de le Cuvelerie, respondant en la courchelle de l'eritage vendu, portant noef pos ou environ, pour plus aise et ample voye, demorra ainsy qu'il est de present); 1539
arrondissement (
Est.); 1621 peint. « action de faire sentir les rondeurs » (E. Binet ds
Brunot t. 6, p. 690); 1671 rhét. « fait de rendre harmonieux » (
F. Pomey,
Le Dict. royal augmenté, Lyon); 1690 « agrandissement d'un domaine » (
Fur.);
xviiies. « territoire qui constitue un accroissement » (
St Simon, II, 321 ds
Rob.);
2. 1737 p. ext. « division territoriale; circonscription administrative » (
Arrêt sur la gabelle de Franche-Comté, 12 mars 1737 ds
Dict. hist. Ac. fr. : L'
arrondissement où l'on est obligé de rapporter les billets ou certificats);
cf. 1779 «
id. » (
De l'Administration provinciale et de la réforme de l'impot, Bâle, 1779, liv. V, ch. 5 ds
Brunot t. 6, p. 452).
Dér. du rad. du part. prés. de
arrondir*; suff.
-ement (-ment1*
).