ARRIÈRE-PETIT-FILS, subst. masc.,ARRIÈRE-PETITE-FILLE, subst. fém.,ARRIÈRE-PETITS-ENFANTS, subst. masc. plur.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Arrière-petit-fils [1559 Amyot ds
Dauzat68] 1637 (
Le Maistre,
Plaidoyer pour la substitution de la maison de Chabanes, cité par
E. Ritter,
Les Quatre dict. fr., p. 63 d'apr. A. Goosse ds
Fr. mod., [1953], t. 21, p. 221 : Les substitutions font que la prudence du bisaïeul conserve pour l'
arrière-petit-fils ce que l'imprudence du père aurait perdu pour son fils).
II.− Arrière-petite-fille [1637 Le Maître ds
Dauzat68] 1683 « (par rapport au bisaïeul ou à la bisaïeule) fille du petit-fils ou de la petite-fille » (
Fontenelle,
Lettres du chevalier d'Her..., 21 cité par
E. Ritter,
Les Quatre dict. fr., p. 63 d'apr. A. Goosse ds
Fr. mod., [1953], t. 21, p. 220 : Vous dites que vous n'approuvez point un mariage entre deux personnes qui sont issues de germain... En vérité, le souvenir du bisaïeul est bien loin, quand l'
arrière-petite-fille est présente avec tous ses agréments).
III.− Arrière-petits-enfants [1555 d'apr.
Pt Rob.] 1814 (
Bernardin de St-Pierre,
Harm. Nat., 1. VIII, 331 : L'âge vient-il affaiblir leurs premiers feux : la jeunesse les avait concentrés autour d'eux, la vieillesse les diverge jusque sur leurs
arrière-petits-enfants).
Composé de
arrière-*; I de
petit-fils*; 1559
arriere filz « petit-fils »,
Amyot,
Romulus, 19 ds
Hug.; 1576
arriere-fils « arrière-petit-fils, descendant »,
J. Bodin,
Republique, I, 6,
ibid.; II de
petite-fille*; III
ca 1560
arriere-enfantz « descendants à la 2
egénération », Bonivard ds
FEW t. 4, p. 660 b.