ARRIVAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1260 dr. mar. « droit pour abord et débarquement des marchandises, droit d'aborder dans un port » (
E. Boileau,
Métiers, 2
ep., XXI, 6, éd. Lespinasse et Bonnardot ds
Gdf. : La trousse doit .VI. d. de conduit et obole d'
arivage) −
xives. ds
Gdf.;
2. 1332 « abord de navires » (
Comptes de Od. de Laigny, A.N. KK 3
a, f
o218 r
ods
Gdf. Compl. :
Arivage); d'où
a) 1376 « arrivée de marchandises par voie d'eau » (
Ordinat. reg. Franc., t. 6, p. 228, art. 11 ds
Du Cange s.v. arrivagium); 1828-29 «
id. par voie de terre »,
supra ex. 2; d'où 1866 p. ext. (
Lar. 19e:
Arrivage. Les marchandises mêmes : les
arrivages ont été rares cette semaine);
b) 1458 « arrivée de personnes » (
Ord. de Phil. cte de Fland., A. mun. Dunkerque ds
Gdf. Compl. : Le dit pays est anciennement fondé sur l'
arrivage des marchands et maitres des nefs et maronniers).
Dér. de
arriver*; suff.
-age*.