ARRIÉRER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1263 trans. fig. « mettre (qqn) en arrière, lui porter préjudice » (Chap. Noyon, Arch. Oise, G 1806 ds
Gdf. : Ne ju ne li diens et li capitres devant dis ne mi oir ne chil qui tenront la tere devant dite n'en
soient plus avant ne plus
arrieré); 1285 « retarder » (
Adenet Le Roi,
Cléomadès, éd. van Hasselt, 1233,
ibid. : Cuidiers a maint home
arrieré Et savoirs maint home alevé); 1740 pronom. (
Ac. :
S'arrierer. Demeurer derrière. L'infanterie
s'arriera); sens temp. 1740 (
ibid. : En parlant du payement des redevances. Un fermier qui
s'arriere, qui
s'est arriéré).
Dér. de
arrière*; dés.
-er.