ARRANGER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1160 « disposer, mettre dans l'état qui convient » (
B. de Ste Maure,
Troie, 3101 ds
Gdf. Compl. : Les tables i
sont arengi(e)es Ou mangeront ses granz mesni(e)es);
xiies. pronom. « se ranger, prendre place (surtout en ordre de bataille) » (
Les Loherains, Vat. Urb. 475, f
o24d ds
Gdf. : A la champaigne
s'arengent belement);
2. 1740 pronom. « prendre ses dispositions » (
Marivaux,
L'Épreuve, sc. 18 ds
Dict. hist. Ac. fr. : J'ai compté là dessus, moi; je
me suis arrangé autrement);
3. 1747 « convenir, agréer » (
Gresset,
Le Méchant, II, 1,
ibid. : Cela vous plait à dire et ne m'
arrange pas);
4. 1768 « réparer (qqc.) » (
Sedaine,
La gageure imprévue, sc. 2,
ibid. : Je vous avois dit de faire
arranger mon clavecin);
5. av. 1823 « régler par un accord mutuel » (
Andrieux,
Le Trésor, II, 2,
ibid. : Sans les avoir payés, il ne leur doit plus rien. Voilà ce qui s'appelle
arranger une affaire).
Dér. de
ranger*; préf.
a-1*.