ARRACHEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1260 archit.
erracement « sommier des voûtes, première pierre d'un arc à sa naissance » (
Villard de Honnecourt,
Album, p. 163, Lassus ds
Gdf.,
s.v. esrachement : Par chu bevum
erracement jagiis sans molle par on membre); 1676
arrachement id. (
A. Félibien,
Des Principes de l'archit., de la sculpt., de la peint. et des autres arts qui en dépendent, Paris, J.-B. Coignard, 1676 :
Arrachement. Lorsqu'on oste d'un mur quelques pierres pour y en mettre d'autres qui servent de liaison avec un autre mur que l'on veut bâtir, cette démolition s'appelle
arrachement);
2. xives.
aracemant « action d'arracher » (Vita J. C. MS ds
Du Cange s.v. arancare : Pour chou fist Diex l'arbre esragier, Mil ans après l'
Aracemant); 1542
arrachement «
id. » (
N. de Bris,
Instit., f
o25 v
ods
Gdf. Compl. :
Arrachement d'herbes).
Dér. de
arracher*; suff.
-ment1*.