ARRÊT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1172-75 « action de s'arrêter (dans sa marche, son mouvement) » (
Chr. de Troyes,
Chevalier Charrette, éd. W. Foerster, 301 ds T.-L. : Li chevaliers sanz nul
arest S'an vet poignant par la forest);
2. a) 1244, déc. « convention, traité » (
Arch. Douai, cart. L, f
o66 ds
Gdf. : Si presta on me dame de le priere qu'elle fit a ses viles por les deniers qu'elle prist as deniers de l'
arriest des Englois; quand les autres viles li prestoient eut ele de le vile de Douay 400 livres d'esterlins);
b) 1356 « décision d'une cour souveraine ou d'une haute juridiction » (
Ord., ap. Laborde ds
Gdf. Compl. : Tous les procez vielz et nouveaux dont les parties sont et seront en
arrest);
3. 1275 « saisie de la personne ou des biens » (
Ch. de Gui comte de Fland., A. Douai, lay. 131, pièce 24,
ibid. : Quankes on a trouvee en
arest et quankes on i trouvera dou leur et de nos bourgois de ces trois viles en Engleterre [...], nous lor renderons et paierons);
4. 1
ertiers
xives. « chose qui arrête » (
Perceforest, vol. 2, f
o32d,
ibid. : Si va pour se seoir sur le perron; mais il ne trouvast point d'
arrest, si va cheoir les jambes levees en un flos qui derriere luy estoit).
Déverbal de
arrêter*.