AROL(L)E,(AROLE, AROLLE) subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1760
arole (
Mém. Soc. oecon. Berne, 852 ds
Pat. Suisse rom.); 1874
arolle (
Eug. Rambert,
Poésies, p. 207 ds
Littré Suppl. : Un vieil
arolle cacochyme, Enfant perdu, qui sur l'abîme Étend ses bras).
Terme de la Suisse romande, prob. empr. à un gallo-rom. *
areilla qui remonterait à un type préroman *
arua localisé dans la région alpine (
cf. suisse all.
arve ou
arbe « pin, cembre »,
Kluge20,
s.v. Arve; et prov.
alevo, arvo, auvo « cône de pin, pin pignon » ds
Mistral) à rapprocher de la forme
aravicelos var. pour
aquicelos et
ravicelos mots employés par
Pline,
Hist. nat., XV, 36 au sens de « résine de pin sauvage utilisée chez les Tauréni du nord-ouest de l'Italie comme remède contre la toux » d'apr.
Pat. Suisse rom.;
cf. en vaud. la forme
arrallaz, 1731, Arch. Veytaux M.
ibid.