ARNAC, ARNAQUE, ARNACHE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Subst. 1. 1833 arg.
arnache « tromperie » (Moreau-Christophe, Argot ds
Dict. de la conversation cité par
Esn. :
Rousse à l'arnache, policier sans uniforme); 1837 (
Vidocq,
Voleurs;
ibid. :
Binelle à l'arnache, faillite frauduleuse); 1903
arnaque « ressource, expédient » (cité par
Esn.,
s.v. harnaquer : dans l'argot des prostituées, en 1903 : Un gars d'
arnaque, un garçon fertile en ressources);
2. 1849
arnaque (
Le Jargon de l'argot réformé ds
Sain. Sources Arg. t. 1, p. 200 :
Arnaque : agent de sûreté).
B.− Adj. 1837
arnache « illicite » (
Vidocq,
Vocab. ds
Sain.,
op. cit., t. 2, p. 112).
Déverbal de
arnacher*
, arnaquer*; dans l'hyp. de l'étymon
renaquer, le sens « agent de sûreté » dérive du sens « témoigner sa colère, renifler, crier ».