ARMER, verbe.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 2
emoitié
xes. « munir d'armes offensives ou défensives » part. passé adj. (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 367 :
Armaz vassalz dunc lor liuret, lo monument lor comandet); 1085-1110
armer (qqn)
a chevalier « armer (qqn) chevalier » (
Gormont et Isembard, fragm. éd. Heiligbrodt, 332 ds T.-L.); av. 1573 fig. « munir de force morale » (
Gasp. de Tavannes,
Mém., p. 300 ds
Gdf. Compl. : La crainte de mort et perte de biens
arment les femmes);
2. 1200-1206 mar. « équiper (un navire en hommes) » (
R. de Clary,
Constantinople, éd. Hopf, 36 ds T.-L. : je prendrai quatre galies avec mi, si les ferai armer de la plus aidant gent que nous arons); 1395 «
id. (en matériel) » (
Voyage de Jérusalem du seigneur d'Anglure, éd. F. Bonnardot et A. Longnon, 340,
ibid.).
Du lat.
armare; 1, sens propre,
Cicéron,
Caecin., 2 ds
TLL s.v., 617, 65; « armer chevalier », lat. médiév. av. 1143 Orderic Vidal, lib. 12, c. 18, éd. Leprévost, IV, 358 ds
Nierm.; emploi fig.
Cicéron,
Dom., 141 ds
TLL s.v., 619, 46; 2 mar.,
César,
Gall., 3, 13, 1,
ibid., 618, 72.