ARISTOPHANESQUE, adj.
attest. 1853,
supra;
Aristophane, aut. com. gr. de la fin du
ves. av. J.-C., suff.
-esque*.
2. Lar. 19eet
Nouv. Lar. ill. mentionnent comme synon.
aristophanique (
un vaudeville aristophanique [
T. Gautier]), mais le premier note que ,,
aristophanesque est beaucoup plus usité`` que
aristophanique;
aristophanique est absent des dict. postérieurs.
3. La célébrité d'Aristophane fait qu'il est parfois cité par antonomase, comme symb. des comiques satiriques.
Les Aristophanes moqueurs (
Hugo,
Les Rayons et les ombres, 1840, p. 1028);
des Aristophanes de basse-cour, comme il s'en trouve toujours au service des réactions... (
Les Vivacités du lang. dans le journ. parisien, gloss. raisonné des amabilités, 1869-87). − De là aussi des néol. de discours comme
aristophanerie « procédé de style rappelant la manière d'Aristophane », qui peut servir de subst. à
aristophanesque (
cf. Colette,
La Jumelle noire, 1938, p. 195 :
... jeux de mots, ... allusions intelligibles, ... satires, ... diverses aristophaneries...).