ARISTOLOCHE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1248
aristologie (cité ds
Finot,
Relations comm. entre la France et la Flandre ds
Quem. : D'une herbe k'om apiele
aristologie qui cousta IIII oboles il en prist III deniers); av. 1277
aritologe (
Remed. anc. B.N. 2039, f
o1 v
ods
Gdf. Compl.); au
xvies.
aristolochie (
Rabelais, III, 49 ds
Hug.); attesté ds les dict. jusqu'à
Rich. 1680;
xvies.
aristoloche (
Paré, XXIII, 44 ds
Littré).
Empr. au lat.
aristolochia id. (parfois
aristologia, Chiron, 129 ds
TLL s.v., 184, 27),
Cicéron,
Div., 2, 47,
ibid., 584, 35; empr. au gr. α
̓
ρ
ι
σ
τ
ο
λ
ο
χ
ι
́
α « plante qui facilite les accouchements » (de α
́
ρ
ι
σ
τ
ο
ς « très bon » et λ
ο
́
χ
ο
ς ou λ
ο
χ
ε
ι
́
α « accouchement »),
Théophraste, H.P. 9, 20, 4 ds
Bailly; v.
André Bot. pp. 40-41.