ARIDITÉ, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − Début
xiies. « état de ce qui est aride » (
Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 65, 5 ds T.-L. : chi tresturnerat la mer en
aridité [convertit mare in aridam]); av. 1684 sécheresse (
Corneille,
Ps. pén., 17 ds
Rob. : Le foin sur qui le soleil frappe A moins d'
aridité que le fond de mon cœur); fig. 1689 (M
mede Sévigné,
Lettres, à M
mede Grignan, 25 sept. ds
Dict. hist. Ac. fr.); début
xviiies. théol.
arideté de l'âme « état de l'âme insensible aux consolations spirituelles » (
Fléchon, II, p. 187 ds
Littré).
Empr. au lat.
ariditas, au sens de « sécheresse (d'une terre) »,
Pline,
Nat. 15, 123 ds
TLL s.v., 564, 23; sens fig.,
Ambroise,
Off. (Migne, 16, 89) 1, 45, 219,
ibid., 564, 54; en rapport avec la foi,
Leon Le Grand,
De humil. (Migne 55, 161) 1,
ibid., 564, 61.