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ARIDE, adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − Apr. 1369 « dépourvu d'humidité, d'où sans végétation aride » (G. de Machaut, Prise d'Alexandre, v. 1524 [éd. Mas-Latrie] ds Quem. : Montaignes qui sont arides et brehaignes); 1669 fig. « (d'un inanimé) dépourvu d'intérêt, d'agrément, d'attrait » (Molière, Av. II, 4 ds Rob. : Il n'est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces). Empr. au lat. aridus dep. Plaute au sens de « desséché, sec (d'un fruit) », Rud. 764 ds TLL s.v., 566, 51; au sens de « dépourvu d'humidité, sec (d'une terre) », Varron, Rust., 1, 42, 1, ibid., 565, 32; au sens fig. (d'une pers.), Cicéron, Quinct., 93, ibid., 568, 68; en parlant du style, Rhet. Her., 4, 16, ibid., 568, 77; aride s'est substitué à une forme pop. are, ca 1200 Psaut. Richel. 1761, fo94 ds Gdf.; forme usuelle au xvies., du Fouilloux, Ven., fo44 vods Gdf. Compl.; cf. a. prov. arre ds Rayn.; are s'est conservé ds dial. poit. au sens de « sec, cassant, rude » : temps are, bois are, étoffe are, Lalanne.