ARGENTIER, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 2
emoitié
xiiies. « banquier, qui faisait le commerce de l'argent » (
Digestes, ms. Montp., f
o228 ds
Gdf. Compl. : Se aucuns des
argentiers a son escrit); ,,anc.`` d'apr.
Rob. d'où 1833 p. iron. « prêteur d'argent »,
supra ex. 4;
2. fin
xives. « intendant des rois, des princes chargé de la garde des objets précieux, etc. » (
Inv. de Ch. V, 25 ds
Gdf. Compl. : Messire Adam de Gaillonnel, l'
argentier du roy); d'où 1958 fam. (
Rob. :
Argentier. Le ministre des Finances);
3. 1393 « orfèvre » (J.
Froissart,
Poésies, B.N. 830, p. 166 ds
Gdf. Compl. : En un anel d'or tout massis Fut mon signet mis et assis Et l'entailla moult volentiers Uns tres bons mestres
argentiers).
Empr. au lat.
argentarius au sens 1 dep.
Plaute,
Curc., 679 ds
TLL s.v., 516, 39; au sens 3 en lat. médiév.
ve,
vies. (
Leg. Burgund. Const. 21, 2 ds
Mittellat. W. s.v., 929, 55).