ARGENTERIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1289 « fonds annuel que le roi employait à certaines dépenses extraordinaires » (Cité ap.
Lefranc,
Hist. de la ville de Noyon, 231 ds
R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 260 : Les argentiers de l'an MCCLXXX et V rendirent leurs comptes de l'
argenterie); réputé ancien à partir de
Ac. 1835;
2. 1562, 4 mars « pièce d'orfèvrerie en argent, vaisselle, ustensile d'argent (cont. relig.) » (A. Saône-et-Loire, pap. de l'év. d'Autun ds
Gdf. Compl. : En l'abbaye Saint-Andoche ont esté pesees les
argenteries ci devant declarees); en partic. 1688 « croix, bénitier, chandeliers, ustensiles servant au culte » (
Bossuet,
Histoire des variations des églises protestantes, Liv. VII, n
o96 ds
Dict. hist. Ac. fr. : Pour les laïques, les biens de l'Eglise étoient en proie; l'
argenterie des sacristies enrichissoit le fisc du prince).
1 dér. de
argent* étymol. 2; 2 dér. de
argent* étymol. 1.