ARCHIPRÊTRE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1255, juill. relig.
arcepreste « curé ou prêtre auquel l'évêque déléguait une sorte de surveillance sur les autres prêtres » (S. Sauv., A. Mos. ds
Gdf. Compl. :
Arcepreste); 1278
archiprestre (
Cart. de Ste Gloss. de Metz, B.N. 1. 10024, f
o 99 ro,
ibid. : Nos
archiprestre); 1680
archiprétre (
Rich.);
2. av. 1704 « dénomination honorifique conférée à certains prêtres » (Fleury ds
Trév. 1704).
Empr. au lat. chrét.
archipresbyter (empr. au gr. α
̓
ρ
χ
ι
π
ρ
ε
σ
ϐ
υ
́
τ
ε
ρ
ο
ς « premier des prêtres »)
Not. Tir. 55, 32 ds
TLL s.v., 463, 29;
cf. ives.,
St Jérôme,
Ep., 125, 15 ds
Blaise.