ARCHEVÊCHÉ, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1138
arcevesquié « province eccl. qui est sous la juridiction d'un archevêque » (
G. Gaimar,
Hist. des anglais, éd. Hardy-Marlin, 1492 ds
Z. rom. Philol., t. 68, p. 404); 1155 «
id. » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, Paris, 1938, 5239-40 : Fire establir evesquiés E desur ço
arcevesquiés); p. ext.
a) 1671 (
Pomey,
Dict. royal augm.;
Archevéché. Palais d'Archevèque);
b) 1835 (
Ac. :
Archevêché. Il se dit également de La ville où est un siége archiépiscopal. Besançon est un
archevêché);
2. 1671
archevesché (
Pomey,
loc. cit. :
Archevesché. Dignité d'archevèque).
Dér. de
archevêque* d'apr.
évêché; suff.
-é*;
cf. le lat. médiév.
archiepiscopatus, au sens 1, « diocèse ou province eccl. placée sous l'autorité d'un archevêque », 965-72,
Joh. XIII pap. epist. éd. Kehr,
Abh.-Preuss. Ak., 1926, II, p. 41 ds
Nierm.; au sens 1 b 981
Charta archiepiscopatus Magdeburgensis, 95, p. 138, 11 ds
Mittellat. W. s.v., 887, 32; au sens 2, 795-816,
Leonis III pap. epist. Epp. V, p. 60 ds
Nierm.