ARCHER, ÈRE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Subst. masc. 1. a) 1174
archier « soldat armé de l'arc » (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, Paris 1936, 5181-82 : Li quatre sulement sunt en la sale entre E uns
archiers Randulf); 2
emoitié
xvies.
archer (
Amyot,
Artax., 27,
ibid.); d'où
xvies. « désigne l'Amour » (
Rons. 2,
ibid.); 1639
petit archer poét. «
id. » (
Corneille,
Illus., 247 ds
Rob.);
b) xiie-
xiiies.
archier « officier subalterne de justice et de police » (
G. de Villehardouin, § 156 ds
Gdf. Compl. : Li bon
archier et li bon serjant); 1669
archer (
Molière,
Av. IV, 7 ds
Rob.);
c) xves.
Francs archers « milice créée par Charles VII » (
Mathieu de Couchy,
Hist. de Charles VII, p. 610 ds
La Curne : Le Roy ordonna que les
Archers... logeroient chacun avec leur lance);
2. p. anal. 1845 ichtyol. (
Besch.).
B.− Subst. fém. 1209
arkiere « femme qui tire à l'arc » (
Reclus de Molliens,
Charité, éd. van Hamel, Paris, 1885, 1781 : O quel estoie o! quel
arkiere!);
ca 1275
archiere (
J. de Meung,
Rose, éd. F. Lecoy, 20761); 1558
archère «
id. » (
Jod.,
Œuvr. mesl., f
o100 v
o,
ibid. : Une Diane
archere).
Dér. de
arc*; suff.
-er*.