ARBITRAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1283 dr. « jugement prononcé par un arbitre » (Ph.
de Beaumanoir, XLI, 1 ds
Gdf. Compl. : Si dirons liquel
arbitrage valent et liquel non);
2. 1704 (
De la Porte,
La Science des Négocians, 452, cité par A. Arveiller, Mel. Wartburg, II, p. 264 :
arbitrage est aussi une combinaison que l'on fait de plusieurs changes, pour connoitre quelle place est plus avantageuse pour tirer et remettre);
3. 1931 sport. « fonction d'arbitre » (
P. Morand,
1900, p. 147 : Il y aura, pour cette seule affaire, un duel à la Grande Jatte et deux au Vesinet, lorsqu'aura été débrouillé l'écheveau compliqué de défis, cartels, jets de gant,
arbitrages et appels sur le terrain).
Dér. de
arbitrer*; suff.
-age*.