ARATOIRE, adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1514 « (en parlant d'un animal) servant au labourage » (
Cout. de Saint Sever ds
Nouv. Coutumier gén. t. IV, p. 928 : Bœufs
aratoires et chevaux domptez n'ont point de
carnalage, mais doivent amende au Seigneur) − 1604 (
Cout. de Marsan, ibid., p. 907);
2. 1787 (
Fér. Crit. : Un autre auteur moderne appelle les instrumens du labourage, des instrumens
aratoires);
3. 1796
art aratoire (
Encyclop. méthod., Art aratoire et jardinage : [art] c'est l'art qui traite principalement des opérations manuelles de la culture des terres).
Empr. au lat.
aratorius au sens 1 (
iie-
iiies.
Paulus,
Sent., 3, 6, 35 ds
TLL s.v., 399, 14), au sens 2 (
Cod.,
Inst., 8, 16 [17], 7,
ibid., 399, 18 : instrumentum aratorium);
cf. en rapport avec 3,
Corp., VIII, 10570,
ibid., 399, 17.