ARASER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 2
emoitié
xiies. « mettre à ras de bord » (
Aliscans, 238 ds T.-L. : De l'aige froide fu li fons
arases) −
xiiies.,
Conquête de Jérusalem, 9113, Hippeau ds
Gdf.;
2. a) 1451 févr.
s'araser avec « être à ras de, être à égale hauteur » (
Répar. à la cath. de Noyon, Arch. Oise, chap. de Noyon,
ibid. : La membrure se monstrera et aperra par dehors et se
arrasera par dedens avec le mur);
b) 1676 trans. archit. (
Félibien,
Des principes de l'Architecture, p. 477,
s.v. arrazer : c'est mettre les pierres d'une muraille d'une égale hauteur; ainsi quand il y a un mur qui a six pieds de haut en un endroit et quatre pieds en un autre, on dit qu'il faut
arrazer tout le mur, c'est-à-dire mettre les pierres à niveau et d'égale hauteur);
c) 1751 (
Encyclop. :
Araser. Terme de menuiserie).
Dér. du lat.
rasus (part. passé de
radere « enlever en grattant »), v.
ras; préf.
a-*, dés.
-er.