ARAIRE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1
remoitié
xiies.
arere « charrue simple, sans avant-train et sans roues » (
Voy. de Charlem. 296 ds
Gdf. Compl. : Si at cunduit l'
arere tant adrecieement, Si fait dreite sa reie cume ligne que tent); 1443
araire (A.N. JJ 176, pièce 280,
ibid.); bien attesté au
xvies. puis repris ds les dict. à partir de
Boiste 1808;
2. 1740
araires subst. plur. (
Trév. :
Araires. Terme de coutume. En Bresse on appelle
araires les instruments de l'agriculture) − 1928,
Lar. 20e.
Empr. au lat.
aratrum «
id. » (
Caton,
Orig., 5 ds
TLL s.v., 400, 1); la forme
arere ayant disparu au
xives., la forme
araire a été empr. à l'a. prov.
araire «
id. »,
cf. xiiies. E[lie]
Cairel,
Pus chai ds
Rayn.,
s.v. Arar; l'a. prov. étant lui-même issu du lat.
aratrum (
cf. Nyrop t. 1, p. 32 et
Fouché Phonét., p. 60).